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Tremblay-en-France / Champigny-sur-Marne / Claye-Souilly

Cancer de la prostate

Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui se développe le plus souvent aux dépens des cellules glandulaires de la partie périphérique de la prostate. Ce type de tumeur est appelé adénocarcinome.

Avec près de 71 000 nouveaux cas estimés en France en 2011, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent, à la fois chez l’homme et dans l’ensemble de la population. Il est très rare avant 50 ans et son incidence augmente progressivement avec l’âge.
L’âge moyen au moment du diagnostic est de près de 65 ans.

Diagnostic du cancer de la prostate :

Le cancer de la prostate est le plus souvent asymptomatique et le diagnostic se fait dans le cadre du dépistage du cancer de la prostate. Il repose sur le toucher rectal, le dosage des PSA, l’IRM et les biopsies de prostate.

Bilan du cancer de prostate

Biopsie de prostate

Elles font le diagnostic en confirmant l’existence d’un cancer et renseignent sur l’agressivité de la tumeur avec le score de Gleason.

Examens complémentaires

En cas de PSA supérieure à 10ng/ml et de score de Gleason supérieure à 7 un bilan complémentaire est pratiqué. Ce bilan complémentaire sera essentiel dans le choix du traitement. Il permet de « stager » la tumeur, c’est-à-dire faire le point sur une éventuelle atteinte ganglionnaire ou métastatique. Il reposera sur le scanner abdomino pelvien, la scintigraphie osseuse et éventuellement le PET TDM à la choline.

Les différents traitements

Le choix du traitement sera personnalisé à chaque cas et sera validé au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire.

Plusieurs traitements peuvent être proposés :

  • Surveillance active
  • Prostatectomie radicale (ablation de la prostate)
  • Radiothérapie prostatique
  • Prostatectomie radicale
  • Hormonothérapie

Le choix du traitement sera discuté de manière précise en consultation.

quelles différences entre les traitements ?

Surveillance active : Protocole rigoureux de surveillance pour les cancers non significatifs. Il consiste en des biopsies de prostate et des IRM régulières pour évaluer la progression du cancer. Le but ce type de traitement est de ne pas surtraiter des cancers peu susceptibles de progresser.

Curiethérapie par implants permanents : Implantation de grains diode 125 par voie périnéale sous contrôle échographique. Chaque grain émet un rayonnement interne pour traiter les cancers peu agressifs.

Radiothérapie conformationnelle : Irradiation externe de la prostate pour délivrer au moins 70 grays de rayonnement. Le traitement dure généralement 7 semaines avec une séance par jour du lundi au vendredi. Parfois combinée à un traitement hormonal court.

Prostatectomie radicale : Ablation chirurgicale de la prostate et des vésicules séminales. La continuité urinaire est rétablie par une suture de la vessie à l’urètre. Dans certains cas, un curage ganglionnaire est réalisé pour vérifier la présence de cellules cancéreuses dans les ganglions. Une sonde urinaire et un drain sont généralement placés après l’intervention. L’hospitalisation dure de 2 à 3 jours.

Différentes techniques chirurgicales possibles : Prostatectomie ouverte avec une incision sous l’ombilic, prostatectomie sous cœlioscopie avec des instruments introduits par de petits trous dans l’abdomen et prostatectomie sous cœlioscopie assistée par robot Da Vinci. Ces techniques permettent une meilleure vision opératoire et une plus grande précision des instruments, réduisant ainsi les effets secondaires postopératoires.

Hormonothérapie : Utilisée pour les cancers de la prostate métastatiques où le traitement local n’est plus indiqué. Elle vise à réduire le taux de testostérone, souvent par une castration chimique.

effets secondaires de la prostatectomie radicale

L’opération n’est pas sans risques, d’autant qu’il s’agit d’une zone extrêmement délicate en contact étroit avec des
structures assurant la continence et les érections. Ceux-ci ne sont ni systématiques ni irréversibles.

L’incontinence urinaire

Le plus souvent, il s’agira plutôt d’une incontinence transitoire, qui disparaitra quelques semaines ou mois après la chirurgie.

Dans de très rare cas (< 5%) elle peut persister et nécessite une prise en charge chirurgicale complémentaire.

En savoir plus sur l’incontinence urinaire en cliquant ici.

TROUBLE DE L’ÉRECTION

Après l’ablation totale de la prostate et des vésicules séminales, l’éjaculation est supprimée, mais la sensation de plaisir n’est pas altérée. Cependant, l’impuissance affecte un nombre important de patients après l’opération.

Malgré les progrès techniques chirurgicaux, il est impossible de garantir le maintien d’une érection complète ou partielle. La récupération est progressive et des traitements médicamenteux ou chirurgicaux spécifiques peuvent être proposés. Le risque de ces troubles dépend de l’âge, de la puissance sexuelle avant l’intervention et du choix de préserver ou non les nerfs érecteurs en fonction de l’extension de la maladie.