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Tremblay-en-France / Champigny-sur-Marne / Claye-Souilly

Cancer du rein

Le cancer du rein provient d’une prolifération anormale d’un type de cellules rénales qui deviennent atypiques et anarchiques.

Le cancer du rein est une prolifération incontrôlée de cellules anormales formant une tumeur. Certaines tumeurs sont bénignes ou kystiques, tandis que d’autres sont malignes et nécessitent un traitement.

Il représente environ 2,5% des cancers diagnostiqués chez les adultes. En termes de fréquence, le cancer du rein se classe en troisième position parmi les tumeurs urologiques, après le cancer de la prostate et celui de la vessie, et il est le huitième cancer le plus courant en général. En France, il touche près de 3 700 personnes par an, et il est approximativement 2,5 fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. L’âge moyen au moment du diagnostic est d’environ 65 ans.

Informations sur le cancer du rein

Certains facteurs de risque ont pu être identifiés :

> Le tabac et l’obésité augmentent les risques de cancer du rein,
> Certaines maladies héréditaires (Maladie de Von Hippel Lindau ) prédisposent à l’apparition de tumeurs du rein.

De nos jours, dans 70 % des cas, les cancers du rein sont découverts de manière fortuite sur des examens radiologiques demandés pour toute autre chose. Parfois, il se révèle par des symptômes non spécifiques :

  • Douleur lombaire
  • Hématurie : sang dans les urines
  • Masse palpable dans l’abdomen
  • Amaigrissement inexpliqué

Un scanner thoracique, abdominal et pelvien sera réalisé pour évaluer le stade de la maladie. Le diagnostic étant le plus souvent précoce, le cancer est habituellement localisé au rein.

Le traitement est le plus souvent chirurgical si la maladie est localisée.

  • Pour les tumeurs de moins de 4cm la néphrectomie partielle (exérèse que de la tumeur) est recommandée.
  • Pour les tumeurs de plus de 7cm la néphrectomie totale (exérèse du rein) est préconisée.
  • Pour les tumeurs entre 4 et 7 cm, en fonction des caractéristiques de la tumeur, on pourra être amené à pratiquer une néphrectomie partielle ou totale (voir explications ci-dessous).

Quelle que soit l’intervention pratiquée, la voie cœlioscopique ou cœlioscopique assistée par robot DA VINCI sera préférée à la chirurgie par voie ouverte pour plusieurs raisons : moins de souffrance pariétale, meilleurs contrôles des éléments anatomiques, diminution du saignement postopératoires, moins de douleurs postopératoires et récupération postopératoires plus rapide.

Par contre, sur les volumineuses tumeurs, la chirurgie ouverte sera pratiquée.

NÉPHRECTOMIE PARTIELLE & TOTALE DU REIN

Le choix de ce traitement concerne les personnes atteintes de tumeurs entre 4 et 7 cm. Selon les caractéristiques
de la tumeur, votre médecin choisira entre une néphrectomie partielle ou totale.

NÉPHRECTOMIE PARTIELLE

La néphrectomie partielle par cœlioscopie est une technique recommandée pour les tumeurs rénales de moins de 4 cm de diamètre. Cependant, elle présente des défis majeurs en raison de l’approche complexe et du contrôle des gros vaisseaux sanguins, ainsi que de la nécessité d’une réparation précise du rein. De plus, il y a une contrainte de temps pour réaliser l’ablation de la tumeur.

Les complications post-chirurgicales sont rares, mais elles peuvent varier en fonction du type d’intervention :

Après une néphrectomie partielle, les risques de complications sont plus importants et spécifiques, notamment les complications vasculaires telles que les hémorragies et les faux anévrismes, qui peuvent nécessiter une nouvelle intervention chirurgicale ou un traitement par embolisation (radiologie interventionnelle). Il peut également y avoir des cas de fistule urinaire qui nécessitent la mise en place d’une sonde endo-urétérale.

NÉPHRECTOMIE TOTALE

Lorsque la tumeur est de grande taille, l’ablation complète du rein est recommandée. Idéalement, cela peut être réalisé par chirurgie cœlioscopique assistée par robot Da Vinci. Cependant, si la tumeur est trop importante, l’ablation du rein se fera par chirurgie ouverte. Cette intervention implique le contrôle et la section du pédicule vasculaire (artères et veine) ainsi que la section de l’uretère.

Les complications post-chirurgicales sont rares, mais elles peuvent varier en fonction du type d’intervention :

Après une néphrectomie complète, les complications courantes sont généralement liées à la chirurgie elle-même, telles que l’hémorragie, l’infection et les accidents thromboemboliques.

Après l’opération, les mesures suivantes sont généralement prises :

  • Une sonde urinaire peut être mise en place pendant l’anesthésie pour surveiller la fonction rénale et éviter les problèmes urinaires au réveil. Cette sonde est rarement inconfortable.
  • La douleur postopératoire est gérée avec des médicaments antalgiques administrés régulièrement.
  • En règle générale, vous êtes autorisé à vous lever et à vous alimenter dès le soir de l’opération.
  • Le moment de l’ablation des drains et de la sonde urinaire est variable et décidé par le chirurgien. L’hospitalisation dure de 1 à 3 jours et la convalescence nécessite environ 4 semaines.
  • Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi postopératoire.