Le cancer testiculaire est la tumeur maligne la plus courante chez les hommes jeunes, touchant principalement deux tranches d’âge : entre 25 et 35 ans et entre 40 et 50 ans. Le premier symptôme est généralement une augmentation de volume et/ou une induration du testicule que le patient peut palper lui-même. Des douleurs peuvent également être ressenties dans environ 10% des cas.
Le principal facteur de risque est la cryptorchidie, qu’elle ait été opérée ou non. Cette condition augmente le risque de développer un cancer testiculaire jusqu’à 30 fois.
Le diagnostic est généralement établi lors de la consultation, où l’examen clinique est évocateur. Un bilan complémentaire inclura une prise de sang pour doser les marqueurs tumoraux (HCG, alpha-fœtoprotéine et LDH), ainsi qu’un scanner thoracique et abdominal. Un prélèvement de sperme peut être réalisé si un traitement post-opératoire est envisagé et pourrait affecter la fertilité.
L’orchidectomie élargie par voie inguinale est le traitement principal, consistant en l’ablation du testicule pour analyse anatomopathologique. Une prothèse testiculaire peut être envisagée si le patient le souhaite, adaptée à sa morphologie.
Cette intervention est généralement réalisée en chirurgie ambulatoire, avec un traitement antalgique et des soins locaux post-opératoires. Une consultation de contrôle est prévue après 15 jours.
Autres traitements du cancer du testicule :
Lors de la consultation de contrôle 15 jours après l’orchidectomie, le traitement à suivre sera déterminé. En fonction du bilan scannographique préopératoire et des résultats histologiques, trois options sont possibles :
- Mise en place d’une surveillance semestrielle.
- Chimiothérapie, qui peut être courte et préventive ou plus longue en cas de maladie métastatique.
- Radiothérapie ganglionnaire.